Qu’est ce que la nutrition fonctionnelle ?

C’est une stratégie qui utilise l’aliment fonctionnel, celui-ci venant de l’antiquité : « que l’aliment soit votre médicament », disait Hippocrate.
Différentes législations définissent un aliment fonctionnel. Mais tous s’accordent pour dire qu’il s’agit d’un aliment naturel, habituel, qui peut être enrichi, et qui, mis à part sa fonction en tant que macronutriment (protéines, glucides, lipides), va diminuer le risque de maladies.

Dans le concept de la nutrition fonctionnelle, on a la vision que ces aliments ont une base scientifique, car ils renferment la présence de molécules bioactives qui vont promouvoir un effet biologique dans notre corps.
La nutrition fonctionnelle vient de la médecine fonctionnelle dont le pionnier est le docteur Jeffroy Bland, en 1991. Cette médecine fonctionnelle n’a rien de facile et n’est pas destinée  à ceux qui recherchent des solutions miraculeuses.
C’est une médecine qui vise le bon équilibre physiologique par une puissante action préventive, surtout concernant les maladies dégénératives.
Voici la définition « officielle» donnée par The Institute for Functional Medicine ou IFM, la référente en la matière (Washington) : «La médecine fonctionnelle a pour objectif de s’attaquer aux causes sous-jacentes à la maladie. Elle utilise une approche multimodale et implique l’engagement à la fois du patient et de celui (de celle) qui le soigne dans un partenariat thérapeutique ». Il s’agit vraiment d’aller profondément chercher les problèmes, et non de jouer la montre avec des mesures superficielles qui ne règlent pas les dysfonctionnements sous-jacents !
« Il ne s’agit plus de soigner une maladie, mais bien de soigner le patient ».

Le concept même de maladie s’avère d’ailleurs totalement dépassé. Il n’y a pas deux maladies identiques car chaque patient est différent et il souffrira à sa façon pour des raisons différentes. De ce fait, il devra être soigné en tenant compte de cette différence, c’est ce que l’on appelle l’individualité biochimique. Il ne s’agit pas de prescrire un produit chimique mais bien de comprendre ce qui ne fonctionne pas. Comme il ne s’agit pas de donner des cures de plantes ou des méthodes généralistes, ou de faire des jeûnes absurdes qui ne régleront pas les causes des dysfonctionnements biochimiques qui ont amené le patient à ces symptômes et à ses souffrances.

L’approche de la médecine fonctionnelle se veut holistique, c’est-à-dire qu’elle s’adresse à l’organisme dans son entier. La médecine fonctionnelle part du principe que tout dépend d’un bon système digestif.
C’est une science intégrative basée sur des évidences scientifiques.

Malheureusement, aujourd’hui nous savons que la médecine nutritionnelle rencontre ses limites car on ne peut pas tout résoudre avec l’alimentation, ni avec la micronutrition. L’être humain est un tout. La nutrition fonctionnelle embrasse donc les aliments fonctionnels et les signes et les symptômes d’une personne au moment d’une consultation. Cette consultation ne sera pas centrée, comme un professionnel de santé spécialisé (diététicien, naturopathe, ostéopathe, kinésiologue, etc….) qui va commencer à traiter selon sa spécialisation. Le professionnel de santé fonctionnel va étudier les signes et les symptômes du patient pour comprendre POURQUOI cette personne présente tout cela.
La vision holistique est souvent approchée par des méthodes intégratives mais restent théoriques la plupart du temps car tous les facteurs responsables de ces signes et symptômes ne seront pas traités. Les connaissances biochimiques et les études scientifiques permettent au professionnel de santé fonctionnel de comprendre COMMENT appliquer la transformation du patient sur tous les plans de sa vie, et ainsi arriver à un degré optimal de sa santé générale.

Nadine Stipo – Diététicienne Naturopathe Fonctionnelle :

Je consulte du lundi au samedi de 10h à 18h en présentiel (sur l’Ile de la Réunion) ou en visio (skype ou autres réseaux) pour les autres départements.
Pour me joindre :
06 92 65 85 21
contact.ozalessens@gmail.com